vallée Romeyer
Glandasse Romeyer
Vercors Romeyer
Econdus Romeyer
Pré peyret Romeyer
vallée Romeyer
Glandasse Romeyer
Vercors
Econdus Romeyer
Pré peyret Romeyer
Commune de Romeyer

Présentation de Romeyer

Romeyer est un village au pied du Vercors sud, situé à 4 km de Die et 60 km de Valence.
En provenance de Die c’est par une cluse étroite appelée « la Roche de Romeyer » que l’on entre dans ce vallon du Diois. D’une altitude moyenne de 1 239m, la commune s’échelonne de 478 m au pas de la Roche à 2016 m au sommet du roc de Peyrolle.
C’est une commune du parc régional du Vercors qui se compose de plusieurs hameaux entre 500 et 800 m d’altitude. De bas en haut : les Liotards, le Moulin, les Arnauds, le cœur du village composé des Fugiers, de St Marcel, des Vignons et des Chapays, puis plus haut les Planeaux et encore plus haut Les Granges.
La superficie de la commune est de 41,46 km² soit 4146 hectares. La plus grande partie n’est pas ou difficilement accessible.
Les habitants sont les Romeyais et les Romeyaises.
Au fil des années la population a fluctué. Entre 400 et 450 habitants des années 1806 à 1876, puis une lente décrue s’est amorcée de l’année 1881 jusqu’à 1990 passant d’environ 400 habitants à 114. Heureusement, à partir des années 1990 puis  2000, la courbe est repartie à la hausse pour atteindre aujourd’hui  210 habitants.

Son histoire

Le nom du village a souvent évolué au fil des années :
Romeier en 1178, Romeer en 1200, Romearium en 1218, Vallis Romeari en 1231, Roumeyer en 1544, puis enfin Romeyer.
C’est une voie de communication fréquentée depuis la préhistoire. Armés d’arcs et de lances, des chasseurs empruntaient le pas de Chabrinel en été. Des millénaires plus tard, les premiers bergers conduisirent leurs troupeaux pâturer sur les hauts-plateaux. Puis, les romains descendirent par cette voie les pierres tirées des carrières de la Queyrie pour construire la ville de Die.

La curiosité de ce village, liée à l’histoire, se traduit par la présence de très nombreux cimetières familiaux protestants, situés au milieu de la nature. Chaque famille de souche possède le sien, parfois plusieurs.
A la fin du 19ème siècle nous avons la présence d’un moulin à farine au hameau du Moulin et pas moins de trois cafés au hameau des Planeaux.
Au début du 20ème  siècle un tisserand s’est établi aux Planeaux , alors que tout le monde élevait des vers à soie. Les cocons étaient vendus le jour de la vogue de Die, pour permettre aux habitants d’aller  faire leurs courses à la foire annuelle de Die. Pendant des siècles l’accès pour rejoindre Grenoble, se faisait par la vallée de Romeyer, le pas de Chabrinel, puis le pas de la Ville et Gresse en Vercors. C’est toujours le passage de la transhumance des troupeaux de brebis en estive, mais à moindre échelle.
Avant 1933 l’école du village comptait deux classes (celle des garçons et celle des filles), puis après 1933 une seule classe mixte a persisté, l’école a définitivement fermé ses portes en 1980.
Dans les années 40 le bâtiment communal (école et mairie) brûle et en attendant sa reconstruction telle qu’on peut la voir aujourd’hui l’école s’est fait à la maison Buis au hameau des Vignons.
Durant ces années trois bistrots coexistaient au village : le café des touristes avec une épicerie aux Fugiers, le café du cercle au centre de Romeyer et le café de la mairie aux Vignons.
Pendant les années 1900 plusieurs scieries employaient les villageois, exploitant le bois de la vallée. Les deux dernières ont cessé leur activité dans les années 1980.

Au cours des deux dernières guerres 14/18 et 39/45, le village a vu partir un grand nombre de ses enfants, beaucoup ne sont pas revenus (le monument aux morts est situé à gauche en venant de Die, avant le temple et la mairie).
Dès 1943 des dépôts d’armes sont constitués, puis un groupe de résistants sédentaires est créé par son Maire de l’époque, Monsieur Maurice Fialoux.
La commune de Romeyer a abrité de très  nombreux résistants venant des maquis du Vercors ainsi qu’un groupe de blessés. Tous furent ravitaillés et secourus par la population.
Après la guerre de 39/45, La commune de Romeyer a reçu un témoignage de reconnaissance pour service rendu par sa population qui a, par les risques encourus et le courage dont elle a fait preuve pendant l’occupation, contribué activement à la libération de la Drôme en 1944 :
“Image exemplaire d’une petite commune drômoise, fidèle à l’idéal républicain, devenue terre d’accueil pour les nombreux réfractaires au S.T.O. et victime des lois raciales de l’occupation nazie.
Dès 1943, des dépôts d’armes sont constitués dans la commune, puis un groupe de résistants sédentaires est créé par son maire, Monsieur Maurice Fialoux.
Après effondrement du Vercors et l’occupation de la vallée de la Drôme, la commune de Romeyer abrite de très nombreux résistants ainsi qu’un groupe de blessés. Tous furent ravitaillés et secourus par la population.
Grace au civisme de ses habitants, à leur discrétion, à leur dignité  face à l’occupant, grâce aussi à ses résistants qui ont combattu pour la reconquête de nos libertés, la commune de Romeyer sera toujours un exemple pour les futures générations.”

Carte géomorphologique du Vercors

Sa géologie

Le massif du Vercors est constitué par l’empilement de terrains sédimentaires marins d’âge secondaire (- 250 Mn d’années/ – 66 Mn d’années) et tertiaires (- 66 Mn d’années/ – 2.5 Mn d’années). Cet ensemble a été soulevé, déformé, plissé et intensément fracturé lors de la formation de la chaîne des Alpes (fin du tertiaire).
Ces terrains sédimentaires sont majoritairement des calcaires, à la fois résistants mais sensibles à la dissolution et perméables, constituant de grosses réserves d’eau souterraines. A leur base, les marnes, imperméables et de faible résistance forment des versants réguliers, où se dessine le réseau hydrographique aérien.
La commune de Romeyer présente ainsi cette double morphologie, avec le calcaire clair massif en altitude, spécialement fracturé (plus sensible à l’érosion due au gel) sur le Glandasse, qui s’érode en éboulis de pente, et les marnes sombres où se creuse la vallée de la Meyrosse.

Dans ces sédiments marins se trouvent de nombreux fossiles d’ammonites, crustacés de mer profonde.
La Meyrosse n’est pas une source karstique, comme il y en a plusieurs dans le Vercors. Elle est alimentée par les réserves que constituent les éboulis de versants et par la faille du Pas de Chabrinel.

Accueil Mairie

.
Mardi 9 – 12 h

Jeudi 14 – 17 h

04 75 22 22 58
mairie.romeyer@orange.fr

Suivez nos actualités

/